La non-mixité : une vraie liberté

[Hautefeuille College, Article publié le dimanche 21 octobre 201]


 

 

La non-mixité est une formidable chance à offrir aux jeunes. Pourquoi est-elle si ignorée actuellement ?


A. DE BONNES RAISONS DE S’INTERROGER SUR LA MIXITÉ

1) Un jour, en 1975, il fut décidé que les établissements seraient mixtes… souvent pour faire des économies.

2) Dans les collèges mixtes, en récréation, le groupe des garçons et celui des filles continuent à être séparés.

3) La mixité n’est pas l’égalité homme-femme. On en est même encore très loin ! Cela veut peut-être dire qu’on s’est trompé de route.

4) A l’âge du collège, le garçon est souvent plus petit que la fille, et son niveau scolaire est inférieur. Sur 100 jeunes en échec scolaire, pourquoi y a-t-il 70 garçons ?

5) Pourtant, les filles sont moins valorisées, moins interrogées, en milieu mixte.

6) Si la maturité n’est pas la même, pourquoi s’étonner que les filles soient premières de classe en milieu mixte ? Quelle injustice pour les garçons ! Et quel ennui pour les filles…

7) Et la maturité affective ? Les garçons sont encore enfants, quand les filles sont déjà femmes.


B. ON TRAVAILLE MIEUX DANS LA NON-MIXITÉ

8) Dans une classe seulement de garçons, ou de filles, il est plus facile pour le professeur de trouver des centres d’intérêt communs.

9) Même la pédagogie du professeur, sa façon de s’adresser aux garçons et aux filles, les manières de travailler en classe seront différents.

10) Les garçons, entre 10 et 16 ans, recherchent des modèles masculins ; et les filles, des modèles féminins.

11) En sport, en éducation sexuelle, la non-mixité, c’est tout de même mieux !

12) Dans un collège ou un lycée non-mixte, pas d’histoire d’amour en classe.

13) Mais quelle intensité dans l’amitié ! Un groupe de garçons, ou de filles, c’est le pur bonheur, et ce sont des amis que l’on gardera toute sa vie.

14) Dans une classe non-mixte, un garçon sait qu’il peut être le premier ; une fille sait qu’elle a le droit d’être forte en maths…

15) Et la liberté scolaire ? Les parents qui le désirent doivent pouvoir trouver une école non-mixte à distance accessible.


Silvestre BAUDRILLART